Les échos du CSE de la DO GNE – 24 et 25 Novembre 2021

Dumping social : les boutiques Orange en 1° ligne !!!, Changements d’horaires des boutiques de Lons-Le-Saunier, Dijon et d’Arras, Déclaration SUD lue en séance le 24 novembre, Formation : quantité et qualité en baisse !!!, Activités Sociales et Culturelles : ASC,

Dumping social : les boutiques Orange en 1° ligne !!!

La moitié des points à l’ordre du jour du CSE concerne les boutiques. Il s’agit clairement d’une filialisation rampante et les collègues de l’agence distribution paient cash les décisions de la direction. La répétition affligeante en CSE des dossiers de démantèlement du réseau de distribution avec son lot de relocalisations, transferts à la filiale à bas coût ou fermetures de boutiques dénote une politique antisociale et peu glorieuse pour Orange. La réalité est claire : une grande entreprise soi-disant humaine, responsable et citoyenne, vide ses boutiques de son personnel pour les remplacer par du personnel coûtant moins cher. La direction ne prend même plus la peine de présenter des dossiers individualisés et se contente d’un simple copié/collé en oubliant même de changer le lieu de la boutique concernée sur ses supports de présentation !

Pour SUD , il est impossible de ne pas réagir sur la fermeture annoncée de la boutique de « Chateaufarine ». L’annonce de cette fermeture juste avant les fêtes de Noël, ce n’est pas top pour une Entreprise comme Orange… 14 salarié.e.s touché.e.s, ce n’est pas anodin ! Là, on attaque des boutiques importantes… Un nouveau cap est franchi, on constate une accélération de l’industrialisation du processus des fermetures de boutiques. De plus, l’opacité totale règne sur l’avenir des salarié.es impacté.es car aucun poste n’est préempté ou clairement affiché.
SUD demande une visibilité sur les postes de reclassement.

Changements d’horaires des boutiques de Lons-Le-Saunier, Dijon et d’Arras :

Question provocatrice : est-ce que ça vaut le coup de changer les horaires des boutiques vu la stratégie de fermeture de boutiques et de filialisation du réseau de l’Agence Distribution ?

Pour SUD, le vrai problème aujourd’hui des difficultés rencontrées dans les boutiques (staffing, modifications de planning, pose de congés, pause méridienne, dynamisme de la boutique...), c’est bien le manque de recrutement. Ainsi avec 0 recrutement dans les AD, c’est le sous-effectif qui s’installe au fil du temps. Les conséquences induites sont importantes sur les conditions de travail et l’équilibre vie privée/vie professionnelle des salarié.es (perte de la semaine en 4 jours à la suite de la diminution de l’amplitude horaire journalière, généralisation de 3 samedis travaillés sur 4, augmentation des déplacements domicile/travail, frais supplémentaires, etc.). Il convient également de ne pas oublier les conséquences sur la qualité d’accueil de nos clients et sur l’image d’Orange qui affiche des horaires réduits (fermeture méridienne de 1 h 30 et/ou fermeture le lundi).

Au sujet des 2 boutiques de l’AD Est, les constats sont clairs :

à Lons Le Saunier :

Réduction importante de l’amplitude horaire hebdomadaire : de 53 à 37 h
Suppression de la semaine sur 4 jours
3 samedis sur 4 travaillés
Augmentation des déplacements domicile/travail : vie privée et vie professionnelle bousculées

à Dijon :

Réduction très importante de l’amplitude horaire hebdomadaire : de 54 à 35 h
Pause méridienne trop longue pour les salarié.es : 1 h 30
Suppression de la semaine sur 4 jours (86 % des conseillers souhaitent travailler en 4 jours)
3 samedis sur 4 travaillés
Augmentation des déplacements domicile/travail : vie privée et vie professionnelle bousculées

Le constat est presque similaire à Arras :

Les problèmes se posent plutôt les mercredis
Baisse des flux clients entre 12 et 14h mais 1 h 30 de pause méridienne imposée aux conseillers,
Réduction importante de l’amplitude horaire hebdomadaire : de 54 à 43 h 30
63 % des salarié.es ne sont pas satisfait.es de leur planning et s’estiment insuffisamment écouté.es
suppression de la semaine sur 4 jours

Pour SUD, réduire l’amplitude d’ouverture des boutiques a un effet bénéfique éphémère. Les conditions de travail des salarié.es et l’accueil de nos client.es continueront de se dégrader vu le manque de personnel. Orange prend le risque de ternir son image auprès de ses client.es car l’étape suivante dans sa stratégie est le transfert de l’activité à la Générale De Téléphonie.

Déclaration SUD lue en séance le 24 novembre :

Depuis bientôt deux ans, la crise sanitaire, les confinements successifs, les couvre-feux et le full télétravail obligatoire ont largement contribués à accentuer les violences et les cas de maltraitances envers les femmes. Les statistiques dévoilées pour l’année 2020 sur les violences conjugales sont alarmantes : + 10 %, 159 400 victimes dont 87 % sont des femmes. Demain, 25 novembre 2021, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes… Le syndicat s’inscrit pleinement dans cette démarche et soutient toutes les initiatives qui permettront de faire cesser les comportements d’un autre âge. A cette occasion, la délégation souhaite interpeler la Direction d’Orange Grand Nord Est sur le manque de visibilité des éventuelles situations déclarées ainsi que sur le manque de visibilité sur les mesures de prévention mises en œuvre dans ce domaine sur notre DO.
En conséquence la délégation souhaite que ce risque soit clairement identifié dans les différents documents d’évaluation des risques afin de pouvoir effectuer un suivi régulier des situations déclarées ainsi que des mesures de prévention déployées. Le syndicat demande à la Direction de présenter dans un prochain CSE un point sur le sujet en information avec la participation de référents harcèlements.

Formation : quantité et qualité en baisse !!!

Nous pouvions croire que l’accélération de la dispense digitale dans la formation était liée au Covid et au développement du télétravail, mais force est de constater que la tendance s’accentue sur ce plan 2022.

Par ailleurs, la baisse sensible, pour la deuxième année consécutive, des heures de formation (-19 %), largement supérieure à la baisse des effectifs en une seule année, laisse perplexe.

L’explication de ce chiffre par des formations moins chronophages, plus « à la carte » ou adaptées à chacun, reste à vérifier dans les faits…

Comme l’année dernière les pédagogies d’apprentissage se transforment vers plus de digital et des sessions courtes alors que les technologies se complexifient et que les compétences doivent être massivement transformées.

Est-ce la meilleure stratégie ?

A ce rythme-là, il ne fait aucun doute que sous peu, la formation se réduira à un salarié seul ou en groupe, pourquoi pas, mais face à un e-formateur sur un écran. Dans l’espoir que ce dernier ne portera pas le doux nom de …Djingo !

La baisse du volume d’heures de formation ne semble surtout pas cohérente avec les objectifs et la stratégie de l’entreprise dans le cadre de la mutation profonde des métiers et des compétences. A ce jour 61% de la formation est… digitale.

D’un côté, nous assistons, à une réorganisation en profondeur des métiers et des compétences nécessaires et attendues et de l’autre, une formation que certains pourraient qualifier de non adaptée aux défis qui nous font face.

Comment seront accompagné.es, de manière concrète, les salarié.es dont les métiers sont en décroissance ou voués à disparaître au profit de « partenaires » ?

Activités Sociales et Culturelles : ASC

Carte cadeaux : 150 € pour les Adultes et 30 € pour les Enfants de moins de 17 ans. Date d’expédition des cartes le 26 novembre et activation automatique le 3 décembre.

Prise en charge de « Gaming »
Afin de s’adapter à cette récente nouvelle forme de loisirs, il est ainsi décidé de prendre en charge les achats de cartes de crédit jeux ou les formules d’abonnement sur des plateformes de jeux (hormis les cartes permettant l’achat de matériel tel qu’une console de jeux).

Catalogue Hiver 2022 :
Rendez-vous sur votre site, rubrique « guichet unique » jusqu’au 11 janvier 2022.