Fermetures de boutiques : L’Agence de Distribution prend l’eau !

Les fermetures sèches des deux boutiques d’Illzach et de Dijon Quetigny sont une mauvaise nouvelle supplémentaire pour terminer l’année 2021 en beauté. Encore un beau cadeau de Noël de mauvais goût au pied du sapin ! L’Entreprise ORANGE fait de plus en plus fort dans sa communication et n’est pas à un paradoxe près pour nous endormir : en effet que penser de la publicité visible en ce moments sur les chaines de télévision qui s’appelle « La saison des retrouvailles », c’est très mignon, c’est attendrissant, mais malheureusement à ORANGE, dans la vraie vie, dans la réalité, c’est plutôt la saison des fermetures et des renoncements…
Cette décision unilatérale de l’Entreprise entérine la disparition supplémentaire de deux vitrines Orange dans deux centres commerciaux… est-ce bien sérieux vu le potentiel client ? Ces deux fermetures de boutiques, c’est à nouveau une perte d’emplois et de compétences pour l’Agence Distribution. SUD dénonce l’absence de visibilité pour les élu.es CSE sur les emplois disponibles pour les salarié.es impacté.es…
Cette politique de casse du réseau de Distribution de l’AD décourage de plus en plus les salarié.es de l’AD. Et, à force de guerre, lassée et écoeurée, la grande majorité du personnel des boutiques sacrifiées émet le souhait de quitter l’AD. Les possibilités de réaliser aujourd’hui des projets professionnels d’avenir au sein de l’AD se réduisent comme peau de chagrin…
Le syndicat SUD a voté CONTRE la fermeture des deux boutiques d’Illzach et de Dijon Quetigny car c’est un non-sens humain et un non-sens économique !
La prochaine boutique dans le viseur de la direction sera celle de Béthune.
Vote des élu.es CSE : 38 CONTRE

Le bilan social 2020

Pour , le bilan social 2020 de la DO GNE est consternant et pas à la hauteur d’une très grande entreprise comme Orange, entreprise de pointe ayant des potentiels énormes de développements technologiques et du même coup, un fort potentiel de développements économiques et donc des possibilités de recrutements de jeunes salarié.es en CDI et en alternance. Le Marketing social et la communication d’Entreprise, de guerre lasse, ne parviennent plus à tromper et à masquer la triste réalité des statistiques qui affichent des décroissances alarmantes sur la majorité des items (effectifs ETP, taux de féminisation, alternance, promotions, formations…) et des augmentations sur les items tel que les recours à la sous-traitance, l’intérim, CDD…, sans oublier les fermetures de boutiques, les transferts à la GDT et les augmentations salariales (NAO) au rabais. Le bilan social 2020 apparaît malheureusement comme un bilan « antisocial ».

La situation de l’emploi :

La saignée dans les effectifs amorcée depuis plusieurs années est devenue une hémorragie avec une baisse des effectifs de 10,8 % en 2020 (soit une baisse de l’effectif ETP de 6,6%). Tous les domaines métiers sont en forte décroissance avec une baisse la plus importante dans le domaine client (-7,5 %). Le taux de remplacement est beaucoup trop faible pour pallier les nombreux départs : seulement 60 petits recrutements externes en 2020 pour 834 départs, ce qui représente environ 1 remplacement pour 13 départs. Le bilan 2021 s’annonce encore pire avec 25 recrutements prévus pour environ le même nombre de départs ! Seulement 2 petits recrutements externes (+ 8 entrées de filiales) pour 406 départs pour le 1° semestre 2021. L’alternance est également en baisse de 12 % en 2020 versus 2019 alors que SUD plébiscite l’apprentissage. En effet, l’apprentissage est une chance non seulement pour les jeunes mais aussi pour notre Entreprise qui dispose alors d’un vivier de personnels compétents et bien formés. Le recours à l’emploi précaire (CDD), à l’intérim et à la sous-traitance en forte hausse… tout comme la filialisation. Pour SUD , même si parfois un recours à la sous-traitance reste nécessaire, c’est le niveau du curseur choisi par Orange qui n’est pas le bon au détriment de l’emploi dans la maison mère. Le sujet de préoccupation visible dans les services : c’est la diminution continuelle de la force au travail et en corollaire, la dégradation des conditions de travail, les pertes de repères pour ceux qui restent, la perte de collectifs de travail qui avaient fait leur preuve… Que dire de la destruction et de la filialisation rampante du réseau de distribution de l’AD avec son lot de fermeture de boutique et de recours au dumping social ? Ça aussi, c’est une politique antisociale.

L’égalité professionnelle :

Si le taux de féminisation actuel se maintient, ce n’est pas grâce à la politique de recrutement d’Orange, c’est juste parce qu’il y a plus d’hommes qui quittent l’Entreprise (lié à l’histoire de l’Entreprise) et qui du coup, maintient le taux de féminisation
Baisse du nombre de promotions : 714 en 2020 versus 963 en 2019, soit moins 26 % en 2020.
En ce qui concerne la formation, il y a bien sûr une explosion du digital liée au Covid mais l’entreprise va s’appuyer sur ce phénomène et exploiter le filon pour accentuer la tendance.

Le bilan des Travailleurs et travailleuses porteurs de Handicap :

Le taux d’emplois des TH reste bon à 9 %, pour l’instant grâce aux reconnaissances du personnel en tant que porteur de handicap pour des salarié.es déjà en poste dans l’Entreprise. Pour SUD, le fait de parier sur les nouvelles déclarations de salarié.es déjà dans l’Entreprise pour être dans les clous par rapport aux engagements de l’accord reste une vision à court terme et quelque part, une hypocrisie…

SUD rend un avis NEGATIF sur la désastreuse politique sociale pratiquée à ORANGE, politique destructrice d’emplois impactant et dégradant les conditions de travail de tout le personnel sur la DOGNE.

Vote des élu.es CSE : 38 CONTRE à l’unanimité

Site de Boulogne

Le transfert des salarié.es de l’USC vers le PPC de Boulogne intervient à la suite d’une longue série de réorganisations. Comme pour les précédentes, c’est l’absence de recrutements qui motive ce transfert et c’est le recours à la sous-traitance qui le rend possible.
Pour SUD cette réorganisation est motivée par le manque d’anticipation sur les recrutements nécessaires à l’UI… C’est le principe des vases communicants à moindre coût : on comble des trous du côté UI en évitant d’investir dans des recrutements et on augmente le recours à la sous-traitance du côté USC ou alors on pratique de l’entre-aide avec d’autres DO…
Une fois de plus, cette réorganisation se fait au détriment des salarié.es, en leur imposant notamment une mobilité fonctionnelle avec un changement de métier et une remise en cause des horaires et de l’organisation du travail avec un impact important sur l’équilibre vie privée/vie professionnelle. A cela vient s’ajouter une dévalorisation des compétences dans la grille ARCQ. Dans ce transfert, on va se priver de compétences de Spécialistes si utiles à l’USC GNE alors que le recrutement de spécialistes reste compliqué. A moins que cette catégorie de spécialistes soit moins importante et que la Direction de l’USC puisse s’en passer ??? Les quelques mesures d’accompagnement proposées par la direction de l’UI NDF, notamment en matière de prime de changement de métier, de télétravail, d’aménagement des horaires et des rythmes de travail, sont insuffisantes et loin de satisfaire le personnel concerné.

Vote des élu.es CSE :
17 CONTRE (SUD, FO, CGT) et
21 ABSTENTIONS (CFDT, CFTC, CFE-CGC)
La CSST UI NdF sera mandatée pour suivre le dossier après le transfert des salarié.es (voté à l’unanimité par les élu.es CSE).

Les autres projets en gestation de la direction sont la cession partielle du site de St Max et la libération du site de Béthune

Site de Besançon

Au-delà de rapatrier les salarié.es de l’Unité d’Intervention Est sur un seul site, l’entreprise a décidé de concentrer les Chargés d’Affaires sur un unique plateau (actuellement, les CAFF sont disséminés sur différents bureaux du rez-de-chaussée), idem pour la Conduite d’Activité.
En 2008 déjà, la direction avait pour projet la « restructuration en flux tendu du magasin » qui visait à déplacer le personnel bisontin du site de Gay Lussac vers celui de Justices, dans les mêmes conditions que voulues aujourd’hui. Le temps a fait son œuvre et les démons reviennent à la charge… SUD avait déjà tiré la sonnette d’alarme et le seul élément qui eut raison de la mise en place du projet à l’époque fut la complexité à transplanter le magasin de Gay Lussac, son stock et tout le corollaire d’équipements. En outre, la rue de Vesoul sur Besançon est connue pour son accès difficile où chaque jour, des milliers de véhicules empruntent cet axe. Ce fait est encore plus d’actualité… D’autre part, la complexité à faire manœuvrer des véhicules plus lourds à l’intérieur de cette enceinte Orange pose toujours problème… sans oublier les places de parking qui sont en nombre insuffisant.
SUD souhaite aussi attirer l’attention de la Direction sur les difficultés que va engendrer ce regroupement. La concentration de 122 personnes au total sur 1180 m2 soit en moyenne 9.7m²/personne et de 44 techniciens dans une salle de 200 m² ramène le prorata à 4.5 m² /personne. Que penser de cette concentration de salarié.es en période de recrudescence de la Covid sachant qu’aucune mention spécifique n’y fait allusion ?
SUD remarque que sur les plans fournis, il y a très peu d’armoires pour la documentation, le classement, la papeterie… ce qui donne une fausse impression de grandes pièces spacieuses. Le refus des propositions des Organisations Syndicales et des salarié.es, avec uniquement des présentations descendantes sous une tonalité de « tout est ficelé, c’est comme ça et pas autrement, vous n’avez pas le choix » en dit long sur la médiocrité du dialogue social…. Même si les salarié.es ne seront pas tous présent.es au même moment, du fait des roulements, des interventions et du recours au télétravail, le bruit généré par épisodes répétés risque d’être insupportable et de conduire à des situations tendues. SUD regrette aussi que notre proposition de récupérer l’énergie des salles techniques climatisées même l’hiver pour chauffer les bureaux juste au-dessus n’ai pas passionné notre Direction.
SUD désapprouve cette concentration de salarié.es !
Sud aurait aimé avoir été mieux écouté et surtout entendu au niveau local quant à ces choix stratégiques. Le sentiment qui ressort avant tout, est celui d’un projet déjà emballé en plus haut lieu et qui ne laisse que peu de latitude au personnel impacté.

Activités Sociales et Culturelles : ASC

Carte cadeau :
Les élu.es du CSE ont décidé d’octroyer un complément exceptionnel de 100€ à la carte cadeau de Fin d’ Année 2021 (en plus des 150 € pour les Adultes et 30 € pour les Enfants de moins de 17 ans déjà attribué).
Tout en 1
En 2022, augmentation de 200 euros par ouvrant droit (au lieu des 50 euros annoncés au CSE de novembre) sauf pour le QF 14 qui sera augmenté de 140 euros. Voici la nouvelle grille :