Fermetures ponctuelles de sites pour raisons écologiques : un leurre face à l’urgence climatique

Fermetures ponctuelles de sites pour raisons écologiques : un leurre face à l’urgence climatique des mesures cosmétiques, pas durables Chez SUD, notre engagement pour l’environnement ne date pas d’hier. Cependant, la fermeture des sites de travail le 16 août relève davantage du symbolisme que d’une véritable action face à la crise écologique. Cette mesure, bien que séduisante en surface, ne s’attaque pas aux racines profondes de cette urgence climatique majeure.

des mesures cosmétiques, pas durables

Chez SUD, notre engagement pour l’environnement ne date pas d’hier. Cependant, la fermeture des sites de travail le 16 août relève davantage du symbolisme que d’une véritable action face à la crise écologique. Cette mesure, bien que séduisante en surface, ne s’attaque pas aux racines profondes de cette urgence climatique majeure.

fermer pour raisons écologiques… une solution illusoire et superficielle

Fermer des sites peut temporairement réduire l’empreinte écologique, mais cette approche ne déclenche pas les transformations structurelles indispensables à une réelle transition écologique. SUD s’élève contre cette démarche simpliste : au lieu de fermer des sites, SUD plaide pour des solutions durables telles que l’amélioration des pratiques de production, la réduction des déchets, utilisation responsable et solidaire des ressources.

un impact social à double tranchant

Cette fermeture ponctuelle pourrait bien être une accélération des dégradations des conditions de travail. Elle est perçue par le personnel comme un entraînement à des fermetures définitives de bâtiments ou site géographique.. SUD soulève des préoccupations importantes concernant l’impact sur les salariés et les collègues sous-traitants. Pour SUD, il est crucial de réfléchir en profondeur aux implications dans le Télétravail, conditions de travail, la relocalisation… : ces sujets méritent une attention bien plus soutenue que ce qui est proposé.

avec un transfert des coûts vers le personnel

SUD souligne que cette fermeture, même ponctuelle, conduit le personnel à assumer les coûts du travail. SUD insiste sur le besoin de mesures de compensation pour le personnel et les collectifs sous-traitants concernés, afin d’éviter l’aggravation de la précarité et des inégalités sociales. Pour SUD, il est important d’associer des mesures écologiques avec des mesures sociales et économiques qui garantissent et encouragent la protection et le bien-être des personnes

dialogue et démocratie : les grands oubliés ! SUD est pour l’inclusion du personnel dans la gouvernance écologique

SUD critique l’absence de processus démocratique dans la prise de telles décisions par Orange, alors que ces mesures affectent à la fois l’environnement et les conditions de travail ! SUD revendique une approche plus participative où le personnel et l’ensemble des parties prenantes sont impliqués dans la définition des politiques écologiques : L’absence d’une réflexion plus profonde sur la nature et le but du travail ne fait que renforcer la conception traditionnelle du travail comme une obligation économique, plutôt que de remettre en question sa fonction sociale et du personnel !
une vision globale aux abonné.e.s absent.e.s

Pour SUD, il est crucial que le personnel puisse se réapproprier des stratégies à long terme pour la transition écologique et sociale , de faire la participer les salarié.es par un vrai processus participatif afin que le personnel soit fier d’y travailler.