Trop souvent, les décisions stratégiques du Conseil d’administration se prennent à huis clos, guidées par la seule recherche de croissance, de profits immédiats, quoi qu’il en coûte.
Orange a dégagé, en 2024, 2,8 milliards de bénéfices. Pourtant, la pression s’intensifie : restructurations permanentes (Regain, OBS), sous-traitance, filialisation (libellule), précarité, surcharge de travail, objectifs irréalistes, perte de sens. Cela ne peut plus durer.
SUD s’engage à :
Donner la priorité à l’emploi et aux conditions de travail
Sud défendra chaque poste, chaque statut sans aucune discrimination. Sud s’opposera aux plans de suppressions d’emplois (PDV, PSE, rupture conventionnelle collective) et aux externalisations destructrices. Pour Sud il n’y a pas de salarié.es de première ou de seconde zone. Toutes les conquêtes sociales devront être étendues et garanties à l’ensemble des salarié·e·s du groupe.
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Partager équitablement les richesses
Pour SUD il faut dissocier les notions de « reconnaissance » et de « capacité de consommation », en ne considérant pas la rémunération comme une « récompense » mais comme le moyen garantissant à chacun de vivre dignement de son travail. Sud exigera que les bénéfices servent d’abord à augmenter les salaires notamment des 20.000 collègues, laissé.es-pour-compte, sans promotion depuis plus de 10 ans, et à investir dans la recherche et l’innovation, au regard des besoins réels de la population, plutôt qu’à verser des milliards de dividendes aux actionnaires. Sud défendra une politique salariale transparente et juste, plus égalitaire notamment par la réduction de l’échelle des salaires de 1 à 5.
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Placer l’humain et l’environnement au cœur des choix stratégiques
SUD portera la voix des salarié·es dans toutes les décisions, y compris face aux pressions financières. SUD refusera les projets qui détruisent l’environnement ou nuisent à la santé au travail. SUD portera que les réseaux de télécommunication sont des biens communs qui doivent être sortis du cadre de la bourse. SUD imposera des critères sociaux et écologiques, dans le respect du vivant, dans chaque orientation du Conseil. SUD veillera à ce que la responsabilité juridique d’ ORANGE, sur ses filiales et sous-traitants, soit engagée, pour l’obliger à respect les normes réellement protectrices, sociales et/ou environnementales.
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Exiger une gouvernance démocratique
Outil de lutte pour la transformation sociale et l’émancipation des travailleur.euse.s, SUD entend jouer pleinement son rôle en affirmant une représentation alternative, même si la démocratie n’existe pas au sein du Conseil d’Administration. Parce que nous pensons que les salarié-es doivent être informé-es des décisions qui concernent leur vie et leur avenir dans l’entreprise comme dans la société, SUD exigera notamment la levée de l’obligation de confidentialité des débats en Conseil d’Administration. Pour SUD il est urgent de :
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rompre avec la logique du secret et des décisions prises par une minorité. -
Rendre compte aux salarié·e·s des débats et des votes du Conseil. -
Construire une force collective, indépendante du patronat et des lobbies financiers.
Notre objectif Faire entendre haut et fort que l’entreprise n’appartient pas aux actionnaires : elle existe par le travail de toutes et tous. Sans nous, ils ne sont rien. En votant pour la liste SUD, vous choisissez une voix libre, intègre, combative et dévouée à servir les intérêts des salarié·es. Les jetons de présence d’un.e élu-e SUD au Conseil d’Administration d’Orange sont intégralement reversés à des associations, ou des organisations non gouvernementales comme ATTAC, Droit Au Logement (DAL), Agir contre le Chômage (AC!), le Groupe d’Information et de Soutien aux Travailleurs Immigré-es (GISTI), l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail, SOS Homophobie, etc.
Ne laissons plus les décisions stratégiques se prendre sans nous. Ensemble portons nos luttes dans le Conseil d’Administration.