Objet : préavis de grève pour la journée du 10 septembre 2025
Madame la directrice Générale,
SUD PTT dépose un préavis de grève pour les journées allant du 1er septembre 2025 au 31 octobre 2025 (de 00h00 à 24h) et couvrant l’ensemble des personnels fonctionnaires et contractuels d’ORANGE, quel que soit leur régime de travail, ainsi que tous les personnels susceptibles de la remplacer dépendants de votre direction. Pour les services de nuit, ce préavis débutera la veille du 1er jour à̀17h00 et se terminera le lendemain du dernier jour à̀7h00. Les conditions de travail continuent de se dégrader à Orange et augmentent les risques pour la santé physique et mentale des travailleuses et travailleurs. Elles sont dénoncées par les représentants du personnel, les médecins du travail et les experts réalisant l’enquête triennale du CNPS. Au-delà de ce contexte particulier, le gouvernement prévoit de nouvelles mesures définitivement antisociales aggravant la situation. SUD PTT continue de réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et dénonce les nouvelles velléités de toujours plus déconstruire les droits de ceux qui louent leur force de travail. Suppression des 2 jours fériés supplémentaires, jours de carence supplémentaires, nouvelle réforme de l’assurance chômage… Et cela sans compter leur refus de faire plus contribuer les milliardaires et actionnaires, l’année blanche annoncée en matière de prestations sociales et de traitements indiciaires pour 2026, ou les mesures de réduction des arrêts maladie. Tout cela caractérise les dernières attaques en règle contre le monde du travail et contre les services publics, en faisant payer la crise aux travailleuses et travailleurs. SUD PTT soutient donc l’appel à mobilisation débutant en septembre 2025. Ce préavis de grève est notamment motivé par les revendications suivantes à Orange : ▪ L’arrêt des réorganisations perpétuelles à Orange. SUD PTT exige un moratoire sur ces réorganisations comme sur le développement l’IAG qui aura des conséquences sur nos emplois, les fermetures de sites et les mobilités forcées, ▪ Une embauche en CDI pour un départ à Orange dans des emplois utiles à la collectivité, comme la réinternalisation des activités sous-traitées avec l’embauche des salarié-es qui le souhaitent, afin de répartir la charge de travail, ▪ Des augmentations de salaires dignes de ce nom (500 EUROS bruts par mois pour toutes et tous) plutôt que la monétisation de semaines de congés, ▪ L’interdiction de tout licenciement, ▪ La réduction et le partage du temps de travail, sans perte de salaire, ▪ La compensation de tout jour de carence, ▪ La compensation de la diminution de l’indemnisation des arrêts maladies, ▪ L’arrêt des mesures de pression antisyndicale.
[Lire]