Déclaration préalable SUD pour le CSE DOGSE du 12 juillet 2023

Déclaration préalable SUD pour le CSE DOGSE du 12 juillet 2023

La politique d’ORANGE s’avère meurtrière.

Et ce n’est pas faute de vous alerter à chaque séance de CSE… Que vos orientations stratégiques détruisent l’humain.

Détruisent l’humain individuellement et collectivement par des choix pour lesquels les représentants du personnel n’ont aucune marge, par des choix, pour la plupart nationaux, que vous-même dirigeants de la DOGSE n’avez la main.

Il nous semble que les enjeux économiques à court terme prennent le pas sur toutes les autres considérations, une situation de crise avec l’accélération des réorganisations et la concomitance des transformations rendent l’avenir de notre travail incertain.

Votre choix de sous-traiter à outrance nos activités est une hérésie et nous l’avons malheureusement que trop vécu nationalement et sur notre périmètre avec deux décès de partenaires par électrocution et le suicide de notre collègue.

Le suicide de Christophe qui n’est toujours pas reconnu en accident de service à ce jour… Une incompréhension totale et nous vous demanderons des explications lors de ce CSE.

Alors venir ce jour parler de Programme Annuels de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT) comme tous les ans nous laisse dubitatif alors que les erreurs passées ayant entrainé tant de souffrances et de douleurs ne sont pas prises en compte. Il suffit de s’appuyer sur les rapports annuels des médecins.

Dans les faits : nous assistons à une démarche purement formelle, dont l’objectif parait plus bureaucratique que préventif.
Les élu-es ne sont toujours pas en mesure d’effectuer le travail de qualité qui leur permettrait d’assumer leur rôle en matière de sécurité.

Et que penser de notre nouveau directeur général d’Orange France, Mr FALLACHER Jean-François, se pavanant à la une de l’Intranet sur un pylône avec nos équipes Télécom, SANS FORMATION et de ce fait SANS HABILITATION… Et de déplorer une chute mortelle d’un de nos sous-traitant quelques jours plus tard sur un pylône.

ARRETONS CE CINEMA ! Word - 47.8 ko