Déclaration préalable SUD du CSE DOGSE de Février

Déclaration préalable SUD du CSE DOGSE de Février

Même si nous subissons votre politique destructrice de la masse salariale depuis de nombreuses années pour gaver vos actionnaires sur le dos de nos collègues, il est toujours insoutenable d’apprendre l’annonce des boutiques « nominées » à la fermeture ou à l’arrêt d’exploitation de nos Agences de Distributions, avec une logique de la roulette russe.
En septembre 2024, il ne restera que 46 Boutiques (25 ADRAA et 21 ADSE) sur les 79 boutiques présentes en 2019.
Avec l’annonce de trois arrêts sur une même région, comment devons-nous interpréter votre gestion prévisionnelle de l’emploi sur les Pays de Savoie qui offrent peu ou pas d’opportunité de repositionnement ?
Parlons de votre exemplarité RSE, tant plébiscitée :
La gestion de votre personnel, c’est toujours « par la fenêtre ou par la porte » ! Ces fermetures vont engendrer des déplacements supplémentaires conséquents pour nos collègues et pour nos clients. Dans une zone touristique frontalière, dense en circulation, été comme hiver, en plein massif Alpin, impliquant l’allongement de la journée de travail, l’aggravation de la charge mentale, de la fatigue, du stress, des frais financiers liés au transport, etc...
De surcout, dans un contexte de crise inflationniste qui, depuis plus de 18 mois, où l’explosion des prix de l’énergie et de l’alimentaire, pénalisent encore un peu plus les salariés victimes de vos réorganisations incessantes, tout comme la perte non négligeable de la PVC, pour celles et ceux qui quitteraient le domaine de la vente.
Encore une fois ORANGE entreprise du CAC40, n’est pas au rendez-vous de l’attendu du personnel lors des NAO 2024, puisqu’elle ne répond toujours pas décemment au réel coût de la vie.
En dehors de vos slogans creux, du genre : « Orange une entreprise digitale et humaine ». Quelle est la place de l’humain aujourd’hui à Orange ?
Il serait temps, que vous cessiez de considérer que les salariés sont des charges et des coûts, et d’ignorer qu’ils sont la richesse de l’entreprise.