Flash Sud DORO/UPRO septembre 2023

Bulletin d’infos salariés DORO/UPRO de septembre 2023
- Déconsommation
- L’effet papillon
- Orange Business
- Demain on rase gratis !
- Effectif
- Accident sur Nantes Estuaire, on aurait pu
l’éviter !
- Toujours haut
- Citations du mois
- Primes et promotions, ARI DTR Demain : du flou peu artistique bientôt un copié collé ?
- On aurait pu vous en parler

Déconsommation
Sommes nous entrés dans l’ère de la déconsommation ? Comment contrer l’inflation alimentaire ? L’essentiel n’est
plus accessible, on se prive de l’essentiel. Les prix des denrées de première nécessité restent trop élevés. Nous
achetons moins et nous nous privons de produits essentiels dans les rayons, ce qui engendre un recul de
consommation et donc une déconsommation. Ce pot ? spectaculaire, préjudiciable qui fait trembler tous les acteurs
(industriels, grandes surfaces...) L’inflation dans l’alimentaire est montée à 13%, par rapport à l’an dernier. Pourtant
les cours de certaines matières premières baissent mais les industriels ne répercutent pas cette baisse. Tout le
monde se renvoie la balle (comme dirait la phylosophe Alizée « c’est pas ma faute à moi »). Dans cette situation, les
industriels et la grande distribution sont pourtant tous autant responsables. Il suffit juste de regarder les marges
réalisées par certains supermarchés en terme de bénéfices pour voir que les larmes versées par certains sont celles
d’un crocodile. Cette déconsommation si elle n’était pas alimentaire pourrait avoir des vertues. En effet, nous l’avons
vu lors du mouvement contre la réforme des retraites, la grève ne semble plus etre forcément un levier pour contrer
un pouvoir ou le monde de la finance. Certains pays nordiques ont eux, une autre pratique : la greve de la
consommation. Et quand le peuple a décidé de ne plus consommer, là ça tremble à tous les étages (industriels,
grands patrons et donc par conséquence les politiques) ! Moins de consommation égal moins de business moins de
dividende, moins de cash flow comme ils disent. A méditer pour l’avenir.

L‘effet papillon : Après la valse des portefeuilles du comité exécutif groupe Orange, c’est le grand « chamboule tout » au comité de Direction Orange France (relevé de décision du 5 septembre). Un seul mot d’ordre « nos clients doivent être notre boussole et notre priorité absolue ». Certains arrivent dans la nouvelle embarcation Orange France telle Bérangère Audrant DRH Orange transfuge de la DOGO ; d’autres sont débarqués comme Marc Blanchet Directeur DTSI qui, après les 2 réorganisations DTSI Demain et ARI, rejoint Orange Wholesale France au 1er novembre. Et que penser de la participation de Bruno Chomel DSI à ce CODIR ? C’est l’affirmation de la scission réseau vs SI, et la mort annoncée de DTSI ? Info de dernière minute une des dernières Fabienne Dulac quitte le Groupe pour aller chez Orpéa (le gestionnaire de maison de retraite, défavorablement connu il y a quelques temps, rappelez vous nos anciens nourris à la biscotte et les couches confiances pas changées tous les jours ). Elle aura la charge, la performance et de l’innovation, de la zone France-Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie) et de l’Amérique Latine.

Orange Business :
point d’étape sur le plan de départs volontaires et la réorganisation à Orange Business Le 30 août dernier, la Direction a convoqué un CSE extraordinaire afin que le cabinet d’expertise SECAFI puisse faire un point d’étape sur leurs travaux d’analyse. Les élus ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’aucun des directeurs, directrices (N-1 d’Aliette Mousnier-Lompré) n’étaient présents pour écouter la parole des experts et prendre connaissance de ce que vivent les équipes opérationnelles. Les experts s’étonnent de plusieurs points et indiquent qu’environ 90% des postes supprimés seront transférés dans des
MSC à l’étranger, ce qui implique un vaste chantier de recrutements pour reprendre l’activité. Par ailleurs, ces suppressions de postes entraineront une augmentation de la charge de travail pour les équipes en France. A ce jour, très peu de salariés ont accepté de souscrire au plan de départ volontaire. « il n’y aura pas de licenciement » a dit Christel Heydemann lors de son
meeting (comme ils disent) Non il faut juste comprendre : on va seulement forcer les gens à aller dans des filiales, pour les virer plus facilement dans 2-3 ans). Sans noircir le tableau, on peut hélas raisonnablement penser que la gestion RH d’OB est précurseur de ce qui se passera prochainement dans le Groupe.

Demain on rase gratis ! : vous le savez peut être ? bientôt auront lieu, les élections professionnelles. C’est déjà la course à l’échalotte en mode, c’est nous les meilleurs et les autres ils ont mal fait. L’équipe SUD exUPRO et maintenant DORO s’est toujours efforcée de
vous tenir informés. Et ce, sans jamais dénigrer les autres organisations syndicales. Nous y reviendrons le mois prochain lors du bilan de mandature.

Effectif : Effectif des fonctionnaires CDI actifs au 30 juin 2023. Pas de surprise, il est toujours en baisse, Il reste donc 18110 collègues fonctionnaires. Pour une proportion d’environ 10110 cadres et 8000 non-cadres. Ça baisse, ça baisse.

Accident sur Nantes Estuaire, on aurait pu l’éviter ! : dans le dossier présenté au CSE DTSI de juin 2023, la Direction affirmait « Le bâtiment Estuaire est conforme aux règlements hygiène et sécurité et permet l’accueil des personnes en situation de handicap. » Pourtant la Commission handicap DTSI et la délégation SUD ont alerté à plusieurs reprises de l’inadaptation et l’insécurité de ce bâtiment et demandé des travaux en urgence. Aucune réaction de la Direction. Il a fallu attendre que l’un de nos collègues en fauteuil roulant soit
accidenté en août pour commencer à entrevoir quelques menus travaux. Il est vraiment regrettable que Prévention ne rime pas avec Anticipation.

Toujours haut  : c’est ce qui s’appelle mouiller le maillot et donner de sa personne, oui mais en dépit du bon sens, mais surtout au mépris de toutes les règles de sécurité ! Jean Francois Fallacher directeur général d’Orange (remplaçant de Fabienne Dulac) a voulu épater
la galerie en grimpant tout en haut d’un pylône de téléphonie mobile à 36 mètres de hauteur. Évidemment, il a tenu à immortaliser ce grand moment de bravoure en se faisant prendre en photo, évidemment la com de l’entreprise s’est empressée de mettre la photo sur l’intranet, mais a dû en toute urgence la retirer. Ah bon, pourquoi ? Non pas parce que sa chemise blanche était froissée, ou que son casque était de travers, mais tout simplement parce qu’il a enfreint de multiples règles de sécurité. En effet, grimper sur un pylône de téléphonie
mobile ne s’improvise pas. Entre visite médicale, formations, « structures hautes », « pyloniste », « équipements de protection individuel, et matériel obligatoire, les règles sont strictes. Interrogé à ce sujet le service de presse d’Orange a osé une réponse
acadabrantesque : si le directeur a escaladé l’édifice « c’était pour mieux comprendre le contexte et les consignes de sécurité dans le cadre particulier des interventions au niveau des pylônes » . Le ridicule ne tue pas, tomber d’un pylône si !

Citations du mois  : « Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser la médiocrité et l’atteindre » Francis Blanche

Primes et promotions, ARI DTR Demain : du flou peu artistique bientôt un copié collé ? :
le projet ne semblait pas intégrer des primes. Comme le ressasse la Direction « les primes ou promotions sont pour les mobilités volontaires », comprenez quand il y a décision de réorganisation « la mobilité est imposée aux salarié.e.s, ils n’ont le droit à rien ». Pourtant, certains collègues ont évoqué des primes reçues, et d’autres n’ont rien.. Mais, les managers et RH interrogés en local restent très flous sur les critères d’éligibilité. Ont-ils été associés à ces décisions ou sont-ils simplement devant le fait accompli ? La Délégation SUD a décidé
d’interroger la DRH DTR pour en savoir plus. On partagera sa réponse et chacun pourra ainsi vérifier qu’il a touché ou pas son dû.

On aurait pu vous en parler : le Heydmann show (heu pardon le meeting) de rentrée. Le mercato est fini (comprendre les historiques ont été débarqués), la dream team est en ordre de marche. Les investisseurs kieffent Leads the futurs (on peut en douter). Nos clients
veulent qu’on réussisse la transfo, car ils nous aiment, ils nous veulent (c’est beau ). Sobriété n’est plus le bon mot, ça fait peur…le bon mot, c’est « efficacité » (NDLR : on avait déjà édulcoré décroissance en sobriété… mais ce n’était pas assez). Jeux Olympiques et la fierté de 1000 de nos salarié.es, qui vont y travailler (nous y reviendrons prochainement, pour évoquer les règles RH (repos, heures de déplacements) que certaines entités veulent appliquer. Vivement pas la prochaine.